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samedi 16 novembre 2013

Booze Acoustik | Espace culturel Saint Cyprien 18.10.2013

Crédit photo : Aude Bouttard.
« Ce soir, on tente tout plein de nouvelles choses » sont les premiers mots qu’a prononcés Bert, le chanteur des BoozeBrothers, le groupe de punk rock irlandais-toulousain-ariégeois le 18 octobre à l'espace culturel de Saint Cyprien.

En arrivant sur scène, vêtu pour l’occasion non pas d’un tee-shirt arborant des messages rebelles mais d’une chemise blanche et d’un veston (en plus du traditionnel kilt), il découvre pour la toute première fois, en treize ans de carrière, un public sagement assis sur des chaises.

En effet, ce soir, pas de pogo ni de slam en perspective. Sur scène pas de guitare électrique mais une guitare folk et un bouzouki. Pas non plus de batterie mais un cajon, une caisse claire et quelques cymbales : The Booze Brothers présentent pour la première fois au public toulousain leur formation acoustique.

Après avoir fait part des son trac au public, Bert commence à chanter, seul, a capella, le superbe Erin gra mo chroi, et dès les premiers mots, sa voix claire et puissante remplit tout l’espace et le silence le plus religieux se fait dans la salle.

Petit à petit les autres musiciens arrivent sur scène et ça y est, le concert est lancé ! Cependant, durant les premiers morceaux, c’est à se demander qui du public ou du groupe est le plus timide. Alors que les Booze Acoustik, concentrés sur leurs instruments s’appliquent tels des élèves studieux, le public lui ne se contente pour le moment que de quelques hochements de têtes en rythmes et d’applaudissements. 
 
Mais voilà, qu’ils jouent en acoustique ou non, The Booze reste The Booze ! Alors que des morceaux calmes tels que Fields of Athenry ou Tara’s song redoublent de douceur et d’émotions grâce au mode acoustique, des morceaux plus énergiques comme US Army ou encore Black and Tans gardent la même force et la même puissance que leur version originale. D’ailleurs une fois le premier quart d’heure de concert passé, on surprend quelques personnes du public partir se remuer dans un coin de la salle où elles peuvent bouger à leur aise au fil du concert.

Portés par l’énergie chaleureuse propre au groupe, par la bonne acoustique de la salle et le bon boulot de l'ingé-son, la musique et les voix des Booze se mêlent avec réussite.

Un show qui se termine par l’indémodable I want sex qui a pu convaincre fans de la première heure et un public plus curieux qui ne connaîtrait pas la version punk du groupe. A croire que les Booze peuvent aussi séduire lorsqu'ils sont sages.

Florina



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