On peut diviser les formations toulousaines chroniquées sur le CRN en deux grandes catégories. Les groupes d'electro-pop-rock-acidulée ( à vivement déconseillés aux personnes souffrant déjà d'hyperglycémie), dont les galettes pullulent sur la Cdthèque de l'ami McCoy. Et ceux qui font du rock pour hétéros.A Vanishing Self fait définitivement partie de la seconde. Sorti en juillet 2011, Mirrors, le premier EP du groupe toulousain, se compose de 5 morceaux qui fleurent bon les Nineties, époque bénite marquée par l'explosion des deux genres « dépoussiérés », selon leurs propres termes, par AVS : le Grunge et le Néo-Métal (avec une très nette prédominance de ce dernier chez eux).
Évacuons d'emblée les points négatifs. Outre un questionnement - purement rhétorique - sur l'intérêt de ressusciter un genre dont les lettres de noblesse appartiennent à un passé résolument révolu, Mirrors présente deux défauts majeurs : un chant parfois incertain, à l'accent approximatif et des morceaux à la construction trop redondante qui manque peut-être d'une petite touche personnelle.
Pour le reste, on retrouve la recette simple et efficace qui avait fait le succès des premiers opus de Korn, notamment : place importante accordée à la basse, riffs gras et puissants... Bref, A Vanishing Self met ses couilles sur la table et prend visiblement son pied à le faire. A consommer sans modération par les fans nostalgiques du genre.
By O'Touch, Vocare ad Regnum, on ne sait juste pas quand.
Tracklist :
1. Cold Mirrors
2. Dogma Vox
3. Eros Collapsed
4. Gravity Divides
5. Spiral
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