Mazes Architects. Crédit photo: Camille Espigat. |
Après une semaine passée
à voir des concerts en tout genre, que vais-je bien pouvoir faire en
ce samedi 2 novembre grisonnant ? Une amie me propose alors de
venir à la Dynamo (petit soupir en me disant que ce ne sera que la
troisième fois de la semaine). Eclectik Circus, une petit
association toulousaine d'une vingtaine de personnes, organise une
soirée rock/psyché/alternatif ; une affiche sobre mais qui
donne envie pour seulement 5 euros.
Le concert débute avec
Pearblossom Highway, groupe fraîchement fondé début 2013. Une
bonne intro à base de synthé très aérien inaugure le concert.
J'adore ! Je ne suis peut-être pas venu pour rien. Un son très
rock me réveille. Voilà une bonne entrée en matière : tantôt
psyché, puis alternatif avec des petites touches de son 60s. C'est
carré et techniquement parfait ! Et en devant de scène, on
gesticule de la nuque !
Pearblossom Highway.
Crédit photo : ChrisRod Photo.
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Néanmoins, on sent que c'est du neuf, du timide. Le contact visuel avec le public est quasi inexistant. Le silence se fait entendre entre les morceaux et un manque de fluidité se fait ressentir. C'est dommage, je n'ai pas pu entrer dans leur univers pourtant bien marqué.
C'est cependant une bonne
surprise doublée d'une bonne première partie. Après quelques
concerts, je n'ai pas peur de dire que ce sera très efficace !
Changement de plateau
rapide et en avant pour Mazes Architects, les Architectes de
Labyrinthes en français dans le texte. Déjà, le nom est recherché
et accrocheur. Et PUTAIN (excusez-moi mais dans le sud on a le droit
non ?), j'ai pris une claque. Mes oreilles et mon corps
zombifiés se sont éveillés jusqu'à leur paroxysme (oui, je me
suis transformé en chevalier du zodiaque).
On peut dire que ces
types portent bien leur nom. Je me suis laissé perdre. Ils m'ont
fait chercher, voyager. Leur labyrinthe est empli de portes et de
pièces toutes différentes : pas un morceau ne ressemble à un
autre. Le groupe enchaîne des ambiances orientales, asiatiques puis
retourne en Europe avec un rock très 60s, 90s et 2000, avec des
influences riches en Radiohead, Muse, Coldplay, Jeff Buckley et j'en
passe. Entre les musiciens, il y a une réelle harmonie voire une
connexion télépathique.
Cette formation est
pourtant très fraîche : six mois - bien que les chanteurs ont
commencé certaines compositions, oubliées depuis, il y a plus de
sept ans. Ce concert était le troisième d'une liste que j’espère
très longue car les architectes n'ont pas fini de faire parler d'eux
et de nous montrer leur plan, leurs pièges et la sortie d'un
labyrinthe d'une complexité excitante !
Key'S
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