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dimanche 29 mai 2011

Subcity Stories | Behind The Memory Tree

Des groupes tarbais venant régulièrement nous cramer les tympans à coups de gros riffs, on en a vu quelques-uns passer dans la ville rose. Pour ne citer qu’eux, les grands messieurs d’Aghast et leur punk rageur ou leur side-project stoner Dispenser The Dispenser nous ont montré qu’on savait aussi faire le rock chez les bigourdans. Depuis 2007, il faut également compter sur Subcity Stories, combo basse-batterie-guitare mêlant post-hardcore et grunge. Après un EP et un split avec Pegazio en 2010, les « Subs » sortaient leur premier album, Behind The Memory Tree, en mars dernier. Et comme chez C’Rock Note, on est toujours sur le coup (des fois… enfin on essaie quoi !), on l’a écouté et chroniqué.

Behind The Memory Tree commence sur un riff d’intro mélodique, dynamique mais quand même un peu longuet tout comme l’entrée en matière de Curtiss, dernier titre de l’album. Passé ces préliminaires instrumentaux, Subcity Stories nous sort le grand jeu : une compo intelligente, solide et énergique, alternant entre couplets lancinants et refrains détonants. C’est d’autant plus mis en valeur par la production irréprochable dont a été pourvu ce skeud qui bénéficie d’un son musclé et très propre à la fois. Dès Boogeyman, les types montent au créneau et font preuve d’une grande maturité en alliant la subtilité à la force. Verbal Essence, par exemple, est up-tempo, puissant voire brutal par moments tout en étant admirablement bien construit.

On sent les influences d’At The Drive-In dans la majorité des tracks mais on reconnait aussi des riffs de gratte à la Biffy Clyro dans Thirteen ou la première partie de A New Shape. Ces derniers ont d’ailleurs légué un bout de leur joie de vivre débordante aux textes de Subcity Stories. Living is a problem because everything dies chantait Simon Neil sur l’album Puzzle… Vous me suivez?

Les Subs veulent également nous montrer qu’ils savent aussi faire du planant et hypnotique avec (Begins) Like A Crash. Si l’on met un moment pour y entrer complétement, on se laisse ensuite volontiers aspirer par cette plage intégralement instrumentale. On enchaine sur un morceau un peu différent avec un air d’alternative rock. Imaginary Complex s’apparente en effet davantage au trio français (cocorico !) Deportivo, le chant crié en plus. Les morceaux sont décidément bien branlés. En témoigne Memories, titre groovy à souhait mais non moins puissant.

Au chant, les lignes de voix sont efficaces, elles collent parfaitement à la bande-son. Point décevant, ces lignes semblent carrément hautes pour le frontman. On le sent parfois poussif et il arrive même qu’on ait mal pour lui. Le chant screamo par contre, passe comme crème et est utilisé avec parcimonie. Le screamo est devenu fashion et on en abuse trop souvent un peu partout. Les Subs ont su l’utiliser judicieusement et ça, c’est bien joué !

Behind The Memory Tree est un album qui regorge de titres inspirés et chargés d’émotions. Subcity Stories accouche d’un premier LP en confirmant les impressions données par son split avec Pegazio. Les trois musiciens maitrisent leurs compositions tout en les vivant à 110%.  Ça promet de belles choses et, avec du travail sur le chant clair, ce groupe pourrait bien aller loin.

[Fanch]

Subcity Stories, Behind The Memory Tree, NoT a PuB, 2011

Certains titres en écoute sur Myspace.

Tracklist :

01. Thirteen
02. Boogeyman
03. Lost/Adrift
04. (Begins) Like A Crash
05. Imaginary Complex
06. A New Shape (Part I & II)
07. Memories
08. Verbal Essence
09. Curtiss

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