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lundi 14 mars 2011

Histoire(s) de Saint-Patrick

Quelques jours après la journée dédiée à la Femme, la brune préférée des mâles occidentaux de plus de 17 ans retrouve sa place naturelle dans leur cœur. Au même titre que le « Beaujolais » ou que la Fête de la Musique, la Saint-Patrick fait partie de ces soirées festives où l'animal humain se plait à devenir exagérément sociable. Encore faut-il avoir de la matière à échanger (avant d'entrer dans une phase d'inspiration plus éthylique).

Parler du dernier concert de Man Size ou des soirées Venus in Furs de la magistrature toulousaine sont des options pour engager ou nourrir des conversations. Apporter une petite touche d'explication historique à cette sympatoche beuverie qu'est la Saint-Patrick en est une autre et peut permettre, en outre, de soulager son âme (à défaut d'autre chose) de quelques grammes.
La Saint Pat's est originellement la fête nationale des Irlandais – oui le mauvais goût n'est pas le seul facteur explicatif de la prédominance du vert ce soir là - dont la forte émigration a contribué à sa progressive universalisation, jusqu'à toucher très largement aujourd'hui les non-Irlandais. Patrick (385-461), le saint patron du coin, fut lui connu pour avoir été enlevé par des pirates, évangélisé l'Irlande et chassé tous les serpents du pays. Rien que ça. Ce qui a quand même une toute autre gueule que la légende de Valentin. Mais c'est une autre histoire...
Et si jamais la conversation devait dévier sur les Patrick célèbres, faites l'impasse sur les Juvet, Swayze ou autre Bosso pour vous concentrer sur Patrick White, seul écrivain australien à avoir obtenu le prix nobel (1973). Au cas où vous ne sortiez pas ce jeudi, il est même fortement conseillé de le lire.


Peter O'Touch

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