The Neko Light Orchestra. |
Première impression une fois arrivé sur les lieux... Le prix. 13 euros sur place (9 euros et des brouettes en prévente), c'est... pas donné. Loverin Tamburin doit être la raison d'un tel tarif, le groupe japonais est plutôt connu dans le milieu des salons geek et fait le tour du monde dans ce genre d'événement. Pas mal de spectateurs ont l'air d'être venus pour eux en tout cas. En ce qui me concerne, je n'en avais jamais entendu parler avant ce soir.
Goldarock. |
Goldarock. |
Loverin Tamburin. |
Loverin Tamburin arrive ensuite. Tête d'affiche du festival, un souci d'emploi du temps force le groupe à jouer en deuxième. Une chanteuse dans un costume digne des meilleurs cosplay, un guitariste qui ressemblerait à un Clad de Final Fantasy 7 qui aurait un peu morflé, un pianiste un peu déjanté... On est bien dans une ambiance de convention. Les amateurs de manga retrouvent le son rock made in Japan des génériques originaux des animes contemporains. Un big up pour la chanteuse qui, techniquement, n'a pas grand chose à envier à quiconque. Cerise sur le gâteau, son costume se déflore comme une marguerite en automne. La surprise atteint son summum quand on apprend que l'artiste a environ 42 ans... Madre de Dios... On n'aurait pas dit plus de 23. Bref... (Je m'égare là non ?) Le groupe reprend le premier générique de l'anime One Piece (pas le meilleur) et celui de Pokemon (euh...) avec un refrain en français dans le texte ("Attrapez-les tous !"). Un choix pour les noobs, mais que tout le monde connait et dans l'ambiance de la soirée alors le public reprend ça en chœur. Mission accompli pour les Japonais qui peineront tout de même à convaincre des non-aficionados de rock nippon mais qui repartent avec le public du Rock my Geek dans leur poche. Ils se payent même le luxe de jouer une ballade émouvante et réussie dans un silence totale.
The Neko Light Orchestra. |
Dernier set : celui des Toulousains de The Neko Light Orchestra, les organisateurs du festival qui, à base de piano, violoncelle, violon, guitare, basse, percus et batterie, reprennent eux-aussi des classiques du jeu vidéo, du manga et du cinéma. Et les voilà qui commencent leur concert en proposant un petit blind-test : musiques de Metal Gear Solid, Soul Edge, Portal (love), Game of thrones, Chrono Tiger... C'est un quizz costaud qui met les débutants sur la touche. Le Neko Light Orchestra poursuit avec un medley des musiques tirées des films de Hayao Miyazaki. Poétiques, oniriques, ces BO sont retranscrites à la perfection et la voix de la chanteuse est vraiment superbe. Puis, le parrain du festival en la personne de Christophe Héral les rejoint sur scène. Alors qui est Christophe Héral ? On peut poser la question sans avoir l'air bête, promis. J'ai moi-même usé de mon téléphone pour le savoir. Il s'agit d'un musicien qui a entre autres travaillé avec Michel Ancel sur des jeux tels que Rayman et surtout le merveilleux Beyond Good & Evil. Pas n'importe qui en somme. Le voilà au ukulélé... qu'on n'entend pas trop. Passons. Le Neko Light Orchestra maitrise son sujet de bout en bout mais on peut aisément lui reprocher la longueur de son set, qui finit par lasser.
Ils avaient promis quatre heures, ils ont tenu leurs promesses. Quatre heures de concerts et de geekitude, c'est plutôt cool même si ça tire un peu vers la fin. Pourtant, on en redemanderait. L'année prochaine il parait.
McCoy
Crédit photos : McCoy.
Crédit photos : McCoy.
bravo pour le billet
RépondreSupprimerchouette résumé
quel moment... se fut magique
Merci PXLBBQ, j'ai bien apprécié le passage "rétro gaming" aussi que j'ai bien failli remporté (bordel).
RépondreSupprimerMême si le rock my geek n'a pas eu lieu cette année, je tiens à dire qu'on s'était régalé lors de cette première édition.
RépondreSupprimerMerci encore de nous avoir permis de pouvoir sauver l'univers une fois de plus.
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